Impatients.
Le mot est faible pour décrire notre état d’esprit du vendredi 29 janvier dernier.
D’une part parce qu’on avait hâte que la semaine de boulot se termine (#TGIF), et d’autre part parce qu’on savait qu’elle se terminerait en apothéose et en musique. Le programme du soir : M. Crock + The Shoes, Le Bikini, les copains, quelques bières, le week-end. Tout ce qu’on aime !
On vous racontera un peu plus tard et dans un autre article la captation acoustique de M. Crock, chouette découverte qui ouvrait la soirée, enregistrée dans l’après-midi au fond d’un container. Dit comme ça, ça fait moyennement rêver, on vous l’accorde. Et pourtant !
Il faut savoir qu’on a un léger passif vis-à-vis de ces trois choses : concert, Le Bikini, The Shoes. La première fois qu’elles étaient réunies, c’était pour La Petite Invite : Nuits Sonores le 4 novembre 2011 et on se souviendra probablement toute notre vie de la claque prise ce jour-là (et pas que).
The Shoes donc, parmi les groupes favoris de la team Gigsonlive, de retour au bercail : il n’en fallait pas plus pour nous enjailler. Toujours aussi sympathiques, le duo rémois et leurs compères percussionnistes Das Galliano (Olivier Leclere + Thomas Dupuis) nous accordent un shooting portrait dans l’après-midi. On a même pas pensé à leur ramener nos vinyls pour les faire dédicacer, snif. Next time !
On s’en revient au Bikini peu avant que leur set commence, et la foule est déjà bien dense devant les crash bar : jeunes et vieux, les toulousains ont répondu présent ce soir ! On en est pas moins excités et pressés de découvrir la version live de leur nouvel album Chemicals sorti en octobre dernier. Ce dernier opus nous avait intrigué par son audacieux mélange des genres, où les balades pop succèdent à des morceaux bien plus dark, acid(es) ou techno.
Ce que nous aurions pu percevoir comme de l’impertinence se révèle être, en live, un enchaînement savamment étudié et parfaitement cohérent. On sent que la recette a été retravaillée, encore et encore, et que les perfectionnistes que sont Guillaume Brière et Benjamin Lebeau ne laissent rien au hasard.
Nouveaux titres et anciens tubes, The Shoes nous donnent l’impression de se réinventer sur scène. Les tracks de Crack My Bones sont complètement revisités, on redécouvre des morceaux qu’on pensait immuables (car déjà parfaits, oui oui). C’est sans compter sur le génie du duo et des Das Galliano – clairement le troisième membre du groupe. Quant aux nouveaux titres, on a plaisir à les écouter sous une dimension différente de la version proposée sur l’album. La complicité entre ces garçons est en tout cas inchangée, et rien que pour ça on applaudit. Le show est un succès et les visuels qui défilent derrière eux y participent. Des figures emblématiques de la culture populaire et de la pop culture, tout le monde en prend pour son grade : Michael Jackson, Nabilla, Chuck Norris ou encore Kim Kardashian. Drifted avait « fait le buzz » avec son clip 100% GIF et ça fonctionne tout aussi bien en live !
On retiendra la douceur de Submarine, le bel hommage à David Bowie version iPhone (trop court Time To [Let’s] Dance), la folie des emoji, la version effrénée de People Movin’ et les poulets tueurs de chatons de 1960’s Horror.
On voudrait que ça continue encore et encore, bien au-delà du merveilleux rappel qui finira dans une explosion de joie collective, tant dans le public que sur la scène, avec l’indétronable T.I.M.E.T.O.D.A.N.C.E <3
And then it’s time to dance leave pour The Shoes. Un vrai bon gros concert comme on les aime !